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Bonnes pratiques : Surveillance de crise et réponse rapide

Mis à jour il y a plus d’une semaine

Pourquoi c’est important

Les crises évoluent rapidement. Les équipes qui réussissent sont celles qui :

  1. disposent déjà d’un plan de surveillance dédié,

  2. reçoivent des signaux en temps réel (et non du bruit),

  3. peuvent documenter les décisions et les résultats au fur et à mesure.

L’objectif est simple : identifier, prioriser et répondre aux risques émergents, puis rendre compte clairement de l’impact auprès des parties prenantes.

Créer un plan de surveillance spécifique à la crise

À inclure :

  • Portée et scénarios : Définissez les types d’incidents à suivre (ex. : sécurité produit, données/confidentialité, direction & RH, chaîne d’approvisionnement).

  • Mots-clés et désambiguïsation : Listez les termes clés de la marque, noms de produits, fautes courantes et qualificatifs contextuels (ex. : entreprise, secteur, zone géographique). Associez inclusions et exclusions pour réduire les faux positifs.

  • Sources et couverture : Confirmez les types de médias à surveiller (en ligne, presse écrite, TV, podcasts, réseaux sociaux), ainsi que les sources premium nécessaires.

  • Rôles et SLA : Attribuez des responsables pour le tri, les validations et les déclarations externes. Documentez le délai de première évaluation pour les incidents graves (ex. : 15–30 minutes).

Configuration recommandée dans CisionOne :

  • Créez des flux de mentions distincts par scénario (ex. : Crise – Sécurité produit, Crise – Données personnelles).

  • Testez chaque flux avec un court historique pour vérifier la pertinence des inclusions/exclusions.

2) Prioriser les alertes en temps réel et le suivi du sentiment

Alertes :

  • Activez les notifications standard pour capturer toutes les mentions pertinentes dans les flux critiques.

  • Ajoutez des alertes de pic de volume pour signaler des hausses inhabituelles (petit/moyen/grand seuil).

  • Dirigez les alertes vers l’e-mail, le mobile et vos canaux Slack/Microsoft Teams dédiés à la crise.

Sentiment et thèmes :

  • Suivez le sentiment automatisé et les thèmes/mots-clés pour comprendre si les variations de volume sont nuisibles ou neutres.

  • Surveillez les inflexions négatives couplées à une hausse du volume : c’est votre déclencheur d’escalade.

3) Identifier les voix influentes pendant une crise

À faire :

  • Utilisez les widgets « Sources/Journalistes influents » pour repérer qui fixe l’agenda dans les médias acquis.

  • Vérifiez l’historique récent des auteurs avant toute prise de contact ou correction.

  • Cartographiez les voix sociales en parallèle des médias acquis pour comprendre la propagation du récit.

4) Documenter et rapporter la chronologie de la crise

Comment structurer :

  • Configuration de la chronologie : Créez un tableau de bord Instant Insights dédié intitulé « Crise – Chronologie ».

  • Graphiques clés : Ajoutez la chronologie du volume de couverture, la chronologie du sentiment, les sources/journalistes influents et la répartition géographique.

  • Journal des décisions : Annotez les exports avec T0 pic détecté → T+15 min triage → T+45 min déclaration provisoire → T+2 h Q&R direction, etc.

  • Diffusion : Exportez des rapports CSV/PDF pour les briefings exécutifs et archivez-les pour le post-mortem.

5) Collaborer via des tableaux de bord partagés

Bonnes pratiques :

  • Partagez les liens des tableaux de bord avec des droits de consultation limités à votre équipe de crise.

  • Utilisez des rapports programmés par e-mail (ex. : toutes les heures ou toutes les 2–4 heures) pour informer la direction.

  • Intégrez les graphiques clés dans votre canal Slack/Teams pour une visibilité rapide.

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