Grâce à notre équipe d’experts en investissement responsable, nous avons analysé tous les projets du fonds, comme nous le faisons avec tous les autres fonds présents dans nos portefeuilles. Néanmoins, la dette privée infrastructure est une catégorie d’actifs non cotés, qui présente des caractéristiques particulières nécessitant une approche spécifique. Nous avons donc mis en place une méthodologie spécifique à cette classe d’actifs pour juger au mieux de la durabilité du fonds.

À partir des technologies financées par le fonds et des capacités de production financées pour chaque technologie, nous évaluons l'intensité carbone moyenne de l'électricité générée par les projets financés par le fonds. Concernant l’intensité carbone de chaque technologie, nous nous appuyons sur les valeurs du GIEC. Ainsi, nous avons évalué l’intensité carbone moyenne du fonds à 38,9 grammes de CO2 par kilowattheure (g CO2/kWh) (Données au 29/12/2023).

Nous comparons ensuite cette valeur aux niveaux d'intensité carbone compatibles avec le scénario Net Zéro Émission (NZE) de l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE). Le scénario NZE a pour ambition de décrire le chemin à suivre pour que le secteur de l’énergie parvienne à des émissions nettes de CO2 nulles d’ici à 2050. Respecter ce scénario permettrait de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C environ en 2100, engagement pris lors de l’Accord de Paris. Dans ce scénario, l’intensité des émissions du secteur de l'électricité devrait atteindre environ 186 g CO2/kWh d’ici 2030. Le fonds contribue donc à l’atteinte de cet objectif. (Source : World Energy Outlook 2023, Agence Internationale de l’Énergie)

Par ailleurs, nous analysons l’impact social du fonds, notamment au travers des emplois (temporaires et permanents) créés.

Ainsi, grâce aux différents indicateurs fournis par Eiffel, nous avons conclu que ce fonds respecte nos critères de sélection afin de vous proposer des solutions d’épargne responsables et alignées avec l’accord de Paris.