La plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) a défini cinq pressions anthropiques majeures, à l'origine de l'érosion de la biodiversité et de l'épuisement du capital naturel :
le changement d’usage des terres et des mers. Exemple : la déforestation de l’Amazonie alors qu’elle abrite 10% de la biodiversité mondiale.
la surexploitation des ressources naturelles. Exemple : La surpêche ou encore le braconnage qui sont des pratiques pouvant conduire à la surexploitation d'espèces et à leur déclin.
le changement climatique. Exemple : Le changement climatique entraîne l’augmentation des températures et l’acidification des océans réduisant le développement des coraux
la pollution. Exemple : La pollution plastique a été multipliée par dix depuis 1980, affectant au moins 267 espèces dans les zones marines, dont 86 % des tortues marines, 44 % des oiseaux marins et 43 % des mammifères marins.
les espèces exotiques envahissantes. Exemple : L'invasion du frelon asiatique en Europe qui constitue un prédateur des abeilles domestiques
Ainsi que trois catégories d'écosystèmes :
terrestres, par exemple les espaces terrestres, forêts, sols.
d'eau douce, par exemple les espèces aquatiques d’eau douce, rivières, eaux souterraines
et marins, par exemple les océans et les mers.
Les pressions sur les écosystèmes marins et la pression "espèces exotiques envahissantes" ne sont pas encore couvertes par notre méthodologie en raison de l'absence de consensus scientifique et de bases de données mondiales solides.
Néanmoins, les pressions que nous couvrons sont réparties en 11 sous-pressions afin de mieux apprécier l'impact d'une entreprise sur chaque écosystème.