Afin de comprendre et de quantifier la relation entre les écosystèmes et les acteurs économiques, nous exploitons la base de données BIA-GBS co-développée par Carbon4 Finance et CDC Biodiversité. L’objectif est de mesurer les contributions des entreprises, des entités souveraines et des portefeuilles financiers à la dégradation des écosystèmes, ainsi que leurs dépendances vis-à-vis des services écosystémiques fournis par l'environnement.
Notre partenaire Carbon4 Finance fournit les données physiques et carbone qui sont implémentées dans la méthodologie GBS (Global Biodiversity Score) développée par la CDC Biodiversité.
La base de données BIA-GBS fournit des évaluations de l'empreinte sur la biodiversité calculées à l'aide du Global Biodiversity Score (GBS), qui exprime les impacts d'une entité sur la biodiversité en MSA.km2.
Quelles sont les différentes étapes ?
Chaque acteur économique va faire l’objet d’une analyse précise en fonction de son secteur et sa zone géographique.
En fonction de l'activité et des revenus de l’entreprise, nous allons pouvoir identifier les matières premières et ressources utilisées grâce au modèle EXIOBASE (il convient de noter que les émissions de gaz à effet de serre sont considérées comme une matière première au sein de la méthodologie GBS). Par exemple, une société d'élevage de volaille génère x € de chiffres d’affaires. Pour arriver à ses fins, elle doit nourrir ses volailles à base de maïs.
Par la suite, grâce aux modèles internes développés par CDC Biodiversité, la ressource va pouvoir être associée à une pression exercée sur la biodiversité. Par exemple, pour x tonnes de maïs, la société a dû exploiter x km2 de sols.
Puis, la pression exercée sur la biodiversité, va pouvoir être traduite en impact concret sur l’intégrité de l'écosystème, grâce au modèle GLOBIO. Par exemple, sur x km2 de surface occupée, j’ai affecté x% de biodiversité