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Biodiversité
Pourquoi les indicateurs d'impact sur la biodiversité sont divisés en 4 catégories sur mon onglet impact ?
Pourquoi les indicateurs d'impact sur la biodiversité sont divisés en 4 catégories sur mon onglet impact ?
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Écrit par Albane
Mis à jour il y a plus d’une semaine

La méthodologie utilisée permet de matérialiser les pressions exercées sur la biodiversité selon deux dimensions :

  • Une dimension temporelle : le stock d’impact passé (impact statique) et les nouveaux impacts (impact dynamique)

  • Une dimension spatiale en fonction de la typologie d'écosystème : terrestre et aquatique

De ce fait, nous affichons à la fois l’impact sur la biodiversité selon la catégorie d'écosystème : terrestre et aquatique. Puis à l’intérieur de chaque catégorie d'écosystème, nous distinguons le type d’impact : statique et dynamique.

À la différence des émissions de CO2e, la capacité régénérative des écosystèmes implique de distinguer deux types d’impacts sur la biodiversité. C’est pour cela qu'à l’intérieur de chaque catégorie d'écosystème nous distinguons l’impact en deux indicateurs :

  • L’impact statique qui correspond à l’impact passé accumulé jusqu’au début de la période d'évaluation. Par exemple, une société agricole cultive un champ de 3 hectares depuis 50 ans pour la culture de maïs. Jusqu’en 2023, elle a détruit l’équivalent de 3 hectares de biodiversité pour la culture du maïs.

  • L’impact dynamique qui correspond à l’impact additionnel (gains et pertes) sur la biodiversité survenu au cours de l’année d’évaluation (sur l’année 2023). Par exemple, en 2023, la même société agricole a eu besoin d’un champ plus grand pour cultiver plus de maïs. Elle a donc transformé 2 hectares de forêts pour en faire un nouveau champ. Ainsi, en 2023, elle a détruit 2 hectares de biodiversité supplémentaires.

Cette différenciation nous permet de suivre les progrès des entreprises dans le temps sous deux angles :

  • Réduire radicalement leur impact dynamique, donc la vitesse à laquelle les entreprises continuent d’affecter la biodiversité chaque année

  • Réduire les impacts statiques, donc les espaces déjà occupés nécessaires à l’activité d’une entreprise, permettant ainsi de restaurer les écosystèmes endommagés.

Les limites planétaires de la biodiversité sont déjà dépassées donc si nous souhaitons revenir à un environnement soutenable il faut réduire l’impact additionnel (dynamique) et le stock d’impact passé.

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