Lorsqu’on évoque les pluies acides, l’inquiétude monte rapidement. Leur acidité va-t-elle faire chuter le pH de votre piscine au point de nécessiter une vidange ? Voici ce que vous devez savoir pour démystifier cette crainte.
Le pH de votre piscine est-il en danger ?
Rassurez-vous : une pluie, même très forte (50 mm, soit 50 litres par mètre carré), n’impacte que 3 % du volume total d’une piscine de 1,5 mètre de profondeur. Cette dilution limite considérablement l’effet sur le pH global.
L’eau de pluie normale a déjà un pH légèrement acide, autour de 5,6. Une pluie devient « acide » lorsque son pH descend sous 5, en raison de gaz acidifiants d’origine humaine (pollution industrielle) ou naturelle (volcans). Cependant, cet apport reste faible comparé au volume total de votre bassin.
Le vrai problème des pluies : les contaminants
Plus que l’acidité, c’est ce que les premières gouttes de pluie transportent qui pose problème. Bactéries, spores d’algues, et pollution atmosphérique peuvent se retrouver dans votre piscine, perturbant la qualité de l’eau. Après plusieurs jours de pluie, un traitement choc est recommandé pour prévenir la prolifération des algues et autres micro-organismes indésirables.
Attention à l’équilibre du pH
Une eau trop acide peut être corrosive pour les surfaces de la piscine et irritante pour la peau. Mais saviez-vous qu’une eau trop basique peut être encore plus problématique ?
Le pH naturel de la peau est légèrement acide, compris entre 4 et 6. Lorsque l’eau de piscine est trop basique, elle altère la fonction barrière de la peau, favorisant sécheresse, irritations, infections et déséquilibres microbiens.
Conclusion : l’équilibre est la clé
S’éloigner du pH idéal (entre 7,2 et 7,6) – dans un sens comme dans l’autre – est néfaste, à la fois pour votre piscine et pour les baigneurs. Surveillez régulièrement le pH et ajustez-le en fonction des pluies pour maintenir un équilibre parfait.