Personne ne peut prédire l’avenir des marchés financiers. Selma ne se fie donc pas aux prévisions d’experts humains. Elle procède au contraire à des placements selon des données numériques précises et des modèles éprouvés.
En d’autres termes : Selma surveille les cours des marchés boursiers mondiaux, vend les produits qui deviennent trop chers et achète ceux qui sont actuellement bon marché. Selma procède ainsi pour réduire les risques et générer des rendements supérieurs. Si tous les marchés boursiers sont trop chers, Selma déplace une partie de tes placements des marchés boursiers vers les métaux précieux.
Par exemple : Si les actions des entreprises suisses sont bon marché et celles des entreprises japonaises chères, Selma achètera automatiquement davantage d’actions suisses et réduira les placements japonais jusqu’à ce que leurs cours reviennent à un niveau normal (voir comment Selma vérifie si des produits sont bon marché ou coûteux).
Pourquoi Selma mesure-t-elle si les placements sont bon marché ou chers ?
Selma détecte automatiquement si les produits de placement de ta gamme sont bon marché ou chers pour deux raisons :
réduire le risque que tu prends
saisir des opportunités sur des marchés présentant actuellement une valeur attractive.
Fréquence à laquelle Selma mesure les sous-évaluations et surévaluations :
Selma vérifie les valorisations de tous les principaux marchés boursiers du monde au moins une fois par trimestre, soit lorsque les entreprises publient leurs derniers résultats. Si cela induit la nécessité de modifier la gamme de placements des portefeuilles, cela se fera automatiquement.
Ce que mesure Selma :
Les cours quotidiens des marchés boursiers
Les bénéfices générés par les entreprises et leur croissance par le passé
Les taux d’intérêt que les entreprises paient actuellement et ceux qu’elles ont payés par le passé.
Comment Selma vérifie si des produits sont bon marché ou chers (en détail)
Cas pratique
Imagine que tu achètes des fraises au marché. 🍓
Supposons que le prix habituel d’un kilogramme soit 5.- CHF.
Si tu faisais tes courses pour ton gâteau hebdomadaire, tu achèterais plus de fraises si elles coûtaient 3.- CHF, et moins si elles coûtaient 7.- CHF. Enfin, si les fraises coûtaient 10.- CHF, tu n’en achèterais probablement pas du tout.
Selma aborde le marché boursier de la même manière 📈
Selma vérifie le prix que tu dois payer pour les produits de placement qui te donnent accès aux marchés boursiers. Pour savoir si les cours sont équitables, Selma les compare aux bénéfices générés par les entreprises incluses. De cette façon, Selma calcule combien tu paies pour chaque dollar de bénéfices générés par l’entreprise.
Si le « cours normal » est égal à 20 fois les bénéfices annuels des entreprises, le cours est bon marché si tu peux investir à un cours égal à 10 fois les bénéfices de l’entreprise. Cependant, si le cours vaut 30 fois les bénéfices annuels, il est considéré comme cher. Les bénéfices des entreprises peuvent fluctuer considérablement d’une année sur l’autre, en raison d’effets spécifiques et de l’évolution de l’économie ; ainsi, Selma compare les bénéfices moyens des dix dernières années au cours actuel du produit de placement, au lieu de se baser uniquement sur les bénéfices de l’année passée.
Dans le jargon financier : Selma utilise le ratio CAPE de Shiller pour comparer le cours réel d’un indice boursier aux bénéfices générés par ses entreprises.
Selma n’évalue pas le cours de chaque société comprise dans l’indice, mais adopte plutôt une perspective plus large de l’ensemble du marché, par exemple du marché suisse, du marché européen, du marché américain, etc.
Quand tout est cher : investir dans les métaux précieux 🪙
Il peut parfois arriver que l’ensemble des principaux indices boursiers soient chers. Selma investit alors moins dans ces produits et place l’argent restant dans les métaux précieux (or et argent). Tu peux considérer cette approche comme une soupape de sécurité, qui devrait ajouter une certaine protection à ton portefeuille face à une correction boursière mondiale majeure.
Les portefeuilles de Selma comprennent toujours au moins 5 % de métaux précieux, pour offrir une protection en cas de crise boursière et d’inflation. Cette part peut être augmentée jusqu’à 25 %, si l'ensemble des marchés boursiers devenait trop cher selon le ratio CAPE de Shiller.