Selon les directives de l'EFRAG, les entreprises définissent leurs propres seuils de matérialité financière et d'impact en fonction de leur contexte spécifique et de leurs dynamiques opérationnelles.
Ces seuils déterminent quels enjeux ESG sont suffisamment significatifs pour nécessiter un reporting, en utilisant une combinaison d'évaluations qualitatives et quantitatives.
Matérialité financière
Les entreprises évaluent la probabilité et l'ampleur potentielle des impacts financiers des enjeux ESG, en tenant compte de facteurs tels que les changements de revenus, les implications sur les coûts, et les réactions des parties prenantes.
Le seuil de ce qui est considéré comme matériellement financier est fixé en interne par chaque entreprise (EFRAG) (Thomson Reuters: Clarifying the complex).
Matérialité d'impact
Pour les impacts environnementaux et sociaux, les entreprises évaluent la gravité, l'ampleur et la difficulté à inverser les impacts, et définissent des seuils pour identifier les enjeux significatifs devant être divulgués (EFRAG).
Approche de Greenly
Par défaut, Greenly considère qu'une activité est matérielle si son score d'impact ou financier dépasse 50 % lorsque les scores sont normalisés à 100. Cette approche simplifie l'évaluation de la matérialité, en veillant à ce que les enjeux significatifs soient signalés pour action et reporting (EFRAG) (Thomson Reuters: Clarifying the complex).
Si nécessaire, l'utilisateur peut modifier les seuils de 50 % dans le cas où les scores quantitatifs pourraient être biaisés et qu'une adaptation supplémentaire est nécessaire pour représenter plus fidèlement les sous-thèmes matériels de l'entreprise.
Pour des directives plus détaillées, consultez les instructions de mise en œuvre de l'EFRAG.