Selon les directives de l'EFRAG, les entreprises établissent leurs propres seuils de matérialité financière et d’impact en fonction de leur contexte et de leur dynamique opérationnelle. Ces seuils, déterminés via des évaluations qualitatives et quantitatives, identifient les sujets ESG suffisamment significatifs pour être inclus dans le rapport.
Exigences de la CSRD concernant les seuils de matérialité
Chaque entreprise définit les seuils adaptés à sa vision des sujets ESG importants.
Aucune ligne directrice obligatoire ne fixe ces seuils, qui peuvent s’appuyer sur des données qualitatives (avis interne, bon sens partagé) ou quantitatives (pourcentage de chiffre d’affaires/EBITDA/dépenses, quantité de déchets, nombre d’incidents, etc.).
Approche de Greenly
Par défaut, Greenly considère qu’une activité est significative si son score d’impact ou financier dépasse 75 % (après normalisation). Ce seuil est basé sur des analyses de double matérialité internes, mais il est principalement adapté aux PME et petites entreprises (< 1 500 employés). Les grandes entreprises devraient adopter des seuils inférieurs, car leurs impacts et risques absolus sont plus importants.
Les seuils peuvent être modifiés pour éviter les biais et refléter fidèlement les sous-sujets matériels d'une entreprise.
Pour plus de détails, consultez les directives de mise en œuvre de l’EFRAG.